15 juin 2020

Les principales conclusions du rapport :

  • L'habitat : le foyer ne sera plus seulement le lieu où nous passons nos soirées et week-ends, mais se transformera en une forteresse digitale multifonction.
  • La santé : la digitalisation du secteur de santé, telle que la téléconsultation, se généralisera et favorisera l’adoption rapide des objets de santé connectés « wearables ».
  • La mobilité individuelle : le trafic routier retrouvera ses niveaux d’avant-crise ; les principales villes du monde continueront de repenser leurs infrastructures pour encourager le recours à la micromobilité.
  • Les voyages : des mesures sanitaires strictes seront appliquées dans l’ensemble du secteur des loisirs et du tourisme. Pour les voyages de loisirs, la fréquentation des aéroports ne reviendra à la normale qu’après plusieurs années
  • Le COVID-19 a accéléré l’avènement de l’habitat du futur, appelé à jouer un nouveau rôle dans nos vies.
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  • Faisant figure d’exception avant la crise, le télétravail tendra progressivement à devenir la norme pour les emplois compatibles avec cette forme d’organisation. Par ailleurs1, loin de rester un lieu réservé au temps libre, le foyer se transformera en un environnement de travail, et sera de plus en plus mis à profit par certains professionnels, notamment les coachs sportifs, animateurs radio et psychothérapeutes. En outre, l’habitat se transformera en un espace d’apprentissage, puisque les étudiants universitaires seront davantage amenés à retrouver le domicile parental pour un semestre ou deux.
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  • Véritable forteresse digitale, le foyer de demain sera équipé de capteurs connectés, détecteurs, points de livraison sécurisés, et même d’outils de suivi médical intégrés, notamment des applications et dispositifs de diagnostic électroniques favorisant la sécurité et l’autonomie des patients.
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  • Dans un avenir proche, nous pourrons ainsi bénéficier de soins médicaux à domicile et disposerons  des équipements et services nécessaires aux personnes âgées. À long terme, certaines familles auront la possibilité d’accueillir l’un de leurs aînés en lui aménageant un espace équipé d’outils de suivi médical et de téléconsultation. Les plus vulnérables d’entre nous pourront ainsi bénéficier des services d’un professionnel de santé dans le confort de leur domicile.
  • Les sociétés qui émergeront de la pandémie de 2020 seront à la fois plus sages et nettement mieux préparées pour faire face à d’éventuels nouveaux risques de santé publique. Les citoyens exigeront une augmentation des budgets de santé, tandis que les États procèderont de plus en plus à une relocalisation des chaînes logistiques médicales afin de garantir un accès rapide aux équipements et médicaments. 
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  • Médecins et patients continueront, autant que possible, à privilégier la téléconsultation, puisque la digitalisation des informations et services médicaux pourrait permettre de réduire la pression exercée sur les systèmes de santé. Pendant la crise du COVID-19, la télémédecine n'a pas seulement permis l'essor des solutions de consultation et d'accompagnement à distance des patients, elle a aussi contribué à endiguer la propagation du virus en réduisant le nombre de visites au sein d’environnement propices aux contagions, tels que les cliniques et hôpitaux. Les technologies numériques, quant à elles, se généraliseront, favorisant ainsi l’adoption rapide des objets de santé connectés  « wearables ». 
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  • L'arrivée de cette pandémie et les mesures de confinement qui en ont découlé se sont traduites par une forte hausse des cas déclarés de troubles psychologiques (mal-être, anxiété accrue et dépression). Les spécialistes se sont, eux aussi, largement convertis aux consultations à distance, garantissant un meilleur suivi médical à long terme pour les patients les plus affectés.
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  • Selon les prévisions, les séquelles psychologiques de la pandémie se feront ressentir bien après la fin de l’épidémie. Dans ce contexte, il est fort probable que les professionnels de santé mentale continueront d’utiliser la téléconsultation dans leur protocole de prise en charge.
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  • Même si le port de « masques intelligents »2  permettra à l'avenir d’identifier les personnes malades et la fréquentation des trains continuera d'être volontairement limitée, nombreux sont les voyageurs qui éviteront les déplacements.
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  • Pendant le confinement imposé, les gens ont découvert qu’ils pouvaient commander leurs courses et réaliser leurs achats en ligne rapidement et en toute simplicité. De plus, le télétravail s’est généralisé pendant la crise. Aussi, nombreux sont celles et ceux qui se demandent aujourd’hui s’il est vraiment nécessaire de posséder une voiture personnelle. Le phénomène de la location de véhicules à court terme devrait donc se renforcer au détriment du modèle classique de propriété automobile, et venir élargir la communauté des adeptes des solutions d’autopartage.
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  • Au cours des derniers mois, des milliers de kilomètres de pistes cyclables ont été aménagés dans les villes fermées à la circulation automobile. Après plusieurs mois de confinement, les habitants des périphéries urbaines du monde entier se tournent massivement vers le vélo. Cette tendance aura des répercussions positives sur les nouveaux modes de micromobilité, dont font également partie les skateboards et trottinettes électriques. Ces solutions permettent de se déplacer d’un point A à un point B sans utiliser les transports en commun, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en améliorant la qualité de l'air.
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  • Par ailleurs, les autorités devront prévoir des bornes de recharge et multiplier les pistes cyclables. De même, elles encadreront l'utilisation des solutions de mobilité partagée pour garantir la souscription d'une assurance adaptée, le respect des limitations de vitesse, du port du casque et définir les responsabilités de chacun. Face à l’engouement suscité par la micromobilité, les fournisseurs devront, eux aussi, veiller à la sécurité des utilisateurs en définissant des règles d’hygiène et consignes de sécurité claires.
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  • Le COVID-19 représente un réel tournant pour l’industrie du voyage : les avions ont été cloués au sol, les services ferroviaires réduits, les bateaux de croisières interdits d’accostage en raison de la présence de passagers contaminés à bord, les hôtels et restaurants fermés pour cause de mesures sanitaires. La période post-pandémie marquera l’avènement d’une ère nouvelle de précautions, marquée par moins de spontanéité et plus de protections contre le virus.
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  • Selon les prévisions, l’activité des court-courriers et vols domestiques devrait redémarrer en premier. Cependant, les voyageurs devront changer leurs habitudes : ils porteront notamment des masques tout au long de leur déplacement et diront au revoir à leurs proches à l’extérieur de l’aéroport. Dans certains cas, les passerelles d’embarquement seront même transformées en « sas de désinfection ». Les compagnies aériennes limiteront les bagages en cabine afin d’accélérer l’embarquement et de réduire le risque de contamination, tandis que le service de restauration à bord sera restreint.
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  • Les croisiéristes seront certainement le secteur le plus impacté puisque personne ne sait précisément comment organiser des croisières tout en respectant la distanciation sociale et, par-dessus tout, comment gérer la mise en quarantaine des passagers malades pour éviter la propagation du virus.
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  • L'industrie hôtelière sera, quant à elle, contrainte d’appliquer des mesures sanitaires renforcées. Selon toute vraisemblance, les restaurants rouvriront mais avec une diminution de leurs jours d’ouverture et de leur amplitude horaire tandis que le nombre de tables sera fortement réduit et la carte résolument allégée. A contrario, les services de livraison de repas et de ventes à emporter accessibles depuis les applications pour smartphone connaîtront une véritable explosion. Les offres « tout compris » proposées dans l’hôtellerie seront, quant à elles, repensées : les concepts de buffet laisseront la place à un service à des tables individuelles, suffisamment espacées pour respecter les distances sociales. Les excursions locales seront exclusivement organisées pour des groupes privés et leur coût grimpera inévitablement.
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  • Enfin, les voyages d’affaires seront remis en question. La pandémie a, en effet, démontré qu’il est possible de gérer des projets d’envergure internationale par visioconférence, et ainsi de réduire les charges financières et les émissions de gaz à effet de serre. Seuls les salons, expositions et événements sportifs internationaux devraient reprendre leur activité normalement dans un avenir proche.
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  • « La crise du COVID-19 a marqué un tournant dans nos vies, aussi bien personnelles que professionnelles. Les attentes et comportements des clients par rapport à nos différentes lignes d’activité ont en effet évolué à divers égards.
  • Aussi, nous avons commandé ce rapport afin d’être en mesure d’anticiper et de développer les solutions les plus innovantes et efficaces pour nos clients car nous voulons leur offrir une parfaite tranquillité d’esprit, aujourd’hui et demain. En tant que leader des services d'assistance et d'assurance, nous sommes prêts à accompagner ces transformations dans les principaux écosystèmes de notre groupe, à savoir l'habitat, la santé, la mobilité et les voyages », a déclaré Sirma Boshnakova, CEO d’Allianz Partners.

 

1 Les data scientists de la SUTD (Singapore University of Technology and Design) ont exploité l’intelligence artificielle pour établir des modèles basés sur des données, afin de prévoir l’évolution et la fin de l’épidémie de COVID-19 dans différents pays. Le rapport table sur la découverte d’un vaccin et son administration à large échelle d’ici le troisième trimestre 2021.

2 Une nouvelle génération de masques qui permet de détecter si une personne présente des symptômes du COVID-19. Ces masques sont en cours de développement au MIT et à l’université de Harvard aux États-Unis.
Le rapport est disponible ici (uniquement en anglais) : https://www.allianz-partners.com/en_US/press-and-media/reports/life-after-covid.html

À propos du futurologue Ray Hammond

Ray Hammond a près de 40 ans d’expérience dans la rédaction et la discussion des tendances qui façonneront l’avenir. Il s’est vu décerner la médaille d'or des Nations Unies pour services rendus à la futurologie en 2010. La longue liste de prévisions précises de Ray est unique en Europe et il vit dans le futur qu’il a décrit pour la première fois il y a près de 40 ans. Ray propose désormais des discours, des conférences et des ateliers pour les entreprises, les gouvernements et les universités du monde entier. Il a donné des conférences à l’Oxford-Martin School de l’Université d’Oxford, à la CASS Business School et à l’Université de Lund. Ray est également membre de la Royal Society of Arts (FRSA).

À propos d'Allianz Automotive

L’un des leaders mondiaux de l'assistance et de l'assurance B2B2C, Allianz Partners propose des solutions globales dans les domaines de la vie et de la santé à l’international, de l’assurance voyage, de l’assurance automobile et de l’assistance. Centrés sur les besoins clients, nos experts repensent les services assurantiels en proposant des produits et solutions de demain « high-tech, high-touch » qui dépassent le cadre de l'assurance traditionnelle. Intégrés aux offres de nos partenaires ou proposés directement aux clients, nos produits sont commercialisés sous quatre marques commerciales : Allianz Assistance, Allianz Automotive, Allianz Travel et Allianz Care. Présents dans 75 pays, nos 21 500 collaborateurs parlent 70 langues, traitent 71 millions de dossiers chaque année et ne ménagent pas leurs efforts pour aider et protéger nos clients dans le monde entier.

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