Portrait Camille Renard

Portrait de collaborateur        
Seny Badiane      

L’engagement, il connaît. A 42 ans, ce passionné des terrains de basket, a participé aux Allianz Sports qui se sont déroulés à Barcelone l’été dernier. Au bureau, où cet athlète d’1.85m débarque toujours avec son sac de sport, l’intensité est la même : en athlète du corps et de l’esprit, ce designer graphique et motion designer*, bardé d’un Master UX design**, aime progresser, acquérir de nouvelles compétences et partager ses expériences.

 

Vous avez eu la chance de participer aux Allianz Sports 2022 de Barcelone. Racontez-nous !

Jamais je n’aurais pensé vivre une telle expérience ! Les Allianz Sports réunissent tous les quatre ans un millier d’"Allianzers", passionnés de sport et pratiquants de haut niveau. Après avoir essayé en 2018, j’ai enfin eu la chance d’être sélectionné dans l’équipe France. Je suis heureux et fier, à 42 ans, d’avoir fait partie de cette sélection et de représenter Allianz Partners France, même si nous avons manqué le podium de peu.
 

Quel est votre secret pour tenir physiquement ?

L’expérience. Aujourd’hui, je joue de plus en plus avec ma tête pour compenser l’intensité physique exigée à chaque match, et surtout au cours de ce tournoi, avec trois matchs le premier jour et deux matchs le second. J’ai aussi bénéficié des conseils avisés de notre entraîneur, ancien coach d’une équipe de pro A***, comme par exemple celui de regarder mes adversaires dans les yeux, afin de mieux anticiper leurs enchaînements.

© Photos illustration Seny Badiane / Thomas Gogny

 

Comment conciliez-vous votre travail et vos entraînements de basket ?

Les deux se complètent à merveille. Je m’entraîne deux fois par semaine avec mon club, l’US Metro à Paris, et joue en match le week-end. Pour continuer à donner le meilleur de moi-même, je fais, au minimum, 30 minutes de gainage et de renforcement musculaire chaque jour. Au travail, pendant que je crée des infographies, des visuels ou des éléments graphiques, je veille à m’hydrater régulièrement pour récupérer des mes séances de sport. Je vois beaucoup de points communs entre ma passion pour le basket et mon travail : on avance dans le même sens, en équipe.

 

Quelle est votre recette pour continuer de progresser ?

Je crois que je n’ai jamais arrêté d’apprendre : après des études de japonais (les mangas et les arts martiaux me passionnent également), je me suis formé au traitement numérique d’outils de traduction, puis le web design et le motion design. J’ai même décroché un Master en UX design pour une meilleure expérience utilisateur. C’est la base de mon métier : toujours penser à celui qui va regarder mes créations et les utiliser.

 

Vous devez avoir une âme de coach avec vos collègues ?

Exactement ! Je donne un maximum de conseils sportifs à mes collègues. Je pense que tout le monde peut trouver son sport et sa routine. Inutile de faire des régimes : il faut bouger et manger équilibré ! Moi je ne suis jamais statique. Même sur les escalators, je marche. Il ne faut pas négliger les moindres efforts supplémentaires que l’on peut faire pour avoir une balance calorique parfaite en continuant à se faire plaisir en mangeant. De leur côté, ils me prodiguent des conseils professionnels. C’est un échange aussi permanent qu’enthousiasmant.

 

Avez-vous envisagé une carrière de basketteur professionnel ?

J’ai débuté au club de Corbeil-Essonnes et j’étais très précoce en détente sèche : j’ai fait mon premier dunk**** à 14 ans. En benjamin, j’ai joué au niveau départemental. En minime, en excellence départementale. Malheureusement, à force de m’entraîner à sauter, une grave blessure aux genoux a mis fin à mes espoirs lors de ma saison de cadet en régional. Mais je n'ai aucun regret et me suis épanoui différemment, dans un métier que j’adore, tout en continuant à jouer au basket. 

 

* Réalise la création et l’animation d’éléments graphiques
** Méthode de conception centrée sur l’expérience utilisateur
*** Première division de basket en France
**** Smasher la balle dans le panier

© Photos illustration Seny Badiane / Thomas Gogny